L’enfance qui ne s’efface jamais tout à fait, le passage du temps, demeurent en nous, tapis dans l’ombre. Des situations précises
remontent à la surface. Les objets usuels du quotidien qui jalonnent nos existences prennent une tournure suscitant et convoquant
la nostalgie. Et c’est parce qu’ils touchent à l’essentiel que nous les considérons non sans tendresse.
Les souvenirs s’égrènent lentement et parviennent à éveiller en nous tout un univers. Instants éclairés, instants chamarrés qui reviennent sur des pans entiers du passé. Dès lors, la nostalgie s’installe, y laisse ses marques et participe au voyage.
Texte de Sabah Sellah