Certains jardins parisiens invitent plus que d’autres une ambiance singulière comme une parenthèse poétique en vert dans la ville.

Du « Luco » en passant par le petit jardin « Anne Frank », Anne Lou nous emmène dans ses flâneries fixées

en quelques instantanés.

La lumière se joue des saisons au diapason des ombres qui jettent en quelques traits autant d’histoires que d’objets,

de personnages ou couleurs. Il suffit de ces quelques touches pour raviver l’infinie palette de notre mémoire sensorielle,

de nos souvenirs. Les bruits de la ville retenus aux grilles du jardin, sous les arbres séculaires, le détail révèle le besoin

de solitude, de méditation ou de rencontre.

L’univers photographique d’Anne Lou recrée cette osmose avec la nature et les autres, ce lien essentiel et apaisant

que tout un chacun cherche dans la cité.

  Texte de Christine Rigault - Chancelier